Appelés à réaliser une action concrète dans le cadre de l’Option complémentaire de géographie 2015-16, Layla Outemzabet et Antoine Massart expliquent qu’ils se sont très vite orientés vers une « activité en plein air à réaliser manuellement et bénéficiant aussi bien à la faune et à la flore qu’aux êtres humains » : la plantation d’une haie.
Haie déjà présente dans le champ de M. Philippe Haldimann (Photo M. Trachsel)
En effet, Layla et Antoine précisent qu’une haie présente de nombreux avantages :
- Un effet coupe-vent qui réduit l’érosion et protège les cultures;
- De réduire l’évaporation par l’effet d’ombre;
- Elles préviennent l’effet de glissement de terrain en le stabilisant;
- Elles sont un biotope d’un grand nombre d’espèces vivantes (oiseaux rares, insectes, végétaux);
- Elles permettent aux paysans qui les plantent de recevoir une subvention de l’État allant de 3’000 à 6’000 francs selon la valeur écologique de sa haie.
Les haies présentent l’avantage d’être peu coûteuses (5.- / plant) mais elles ont été négligées dans les dernières décennies dans un contexte où ce qui était envisagé était de mettre en place des « méthodes agricoles qui visaient à obtenir un maximum de rendement », du moins jusqu’à la nouvelle politique agricole suisse 2014-17.
Antoine Massart et Layla Outemzabet (Photo M. Trachsel)
Antoine et Layla ont donc pris contact avec M. Philippe Haldimann, jeune agriculteur de Baulmes qui s’est converti à l’agriculture biologique il y a un an. D’entente avec M. Haldimann, ils se sont ensuite procurés des plants auprès de la Pépinière du Gros de Vaud et ont créé une haie de 50 mètres de long sur 3 mètres de large sur un des terrains du paysan.
Les différents plants provenant de la Pépinière du Gros de Vaud
qui ont été plantés (Photo M. Trachsel)
Pour ce faire, ils ont bénéficié des conseils de M. Pierre-Alain Ravussin (habitant Baulmes) et de l’appui de plusieurs gymnasiens qui sont venus les aider à planter la haie.
Les étudiants engagés dans le projet. De g. à d. : Antoine, Layla,
Ella-Mona, Mathias et Maxime (Photo V. Outemzabet)