Soutien à une école malgache

Classe 1C3 (de g. à dr.) : Steve, Laura, Luana, Sara, Valon, Sarah, Belinda, Victoria, Hugo, Aurore, Kim, Christelle, Gaëlle, Sharon, Eliezer, Gabriela, Doriane, Isabel, Laura, Virginie, Omeda, Noélie. Absente : Maureen. (Photo C. Henchoz)

En février 2017, la classe 1C3 et son maître de classe M. Jean-Daniel Rousseil, ont mis sur pied un projet visant à récolter des fonds afin de soutenir une école à Madagascar.

Voici un compte-rendu du projet, tiré de la lettre de présentation du projet rédigée par l’ensemble de la classe, sous la supervision de M. Jean-Daniel Rousseil.

1. Le contexte

Madagascar fait partie du triste Top 5 des pays les plus pauvres au monde, et les enseignants manquent cruellement de matériel scolaire.

Gaël Forestier, ancien élève du Gymnase d’Yverdon, vient de terminer la HEPL et accomplit actuellement son service civil en tant qu’enseignant de français auprès de classes de 3 à 18 ans dans l’école de Toamasina à Madagascar où il travaillera jusqu’au mois de juillet 2017.

 
Gaël Forestier et des élèves de l’école de Toamasina.

Dans le but d’apporter une aide financière à l’école de Toamasina, Gaël Forestier a décidé de récolter la somme de Fr. 3’000.- pour favoriser l’enseignement comme source d’autonomie et de prospérité.

2. Le projet

C’est en apprenant ce que Gaël Forestier était en train de faire que la classe 1C3 et son maître de classe, M. Jean-Daniel Rousseil, ont décidé de favoriser cette action en organisant une récolte de fonds au gymnase dont l’objectif est de réunir Fr. 1’000.-.


Des élèves de la 1C3 lors de la récolte de fonds. De g. à dr. : Omeda, Valon, Virginie, Noélie, Steve, M. Jean-Daniel Rousseil (maître de français), Belinda, Christelle, Eliezer, Sharon, Isabel. (Photo C. Henchoz)

Cette aide vise à transformer un peu le visage d’une école afin que cette dernière devienne plus attractive pour ses 900 élèves, comme pour ses enseignants malgaches; il s’agit d’acquérir : des jeux de construction et de logique, des puzzles et des livres en français, des cartes du monde, des radios, de la pâte à modeler et de la peinture, mais aussi et d’abord de procurer les moyens de maintenir des équipements de base comme les tableaux noirs.

De plus, cette somme permettra d’améliorer les conditions de travail de collègues éloignés, de faire fructifier les efforts de ces enseignants en leur procurant un matériel qui les rendra plus efficaces, de permettre aux Malgaches de souffrir moins de l’oubli dans lequel la communauté international les tient, d’aider beaucoup avec une très petite somme, de réduire les inégalités entre les écoliers malgaches et les étudiants suisses. Et bien sûr de saluer l’initiative d’un ancien élève du gymnase dont l’engagement est remarquable.

3. Intégration au sein du cursus scolaire

La démarche s’est inscrite au sein de l’enseignement de français puisqu’elle a donné lieu à la rédaction d’une lettre de récolte de fonds dans le cadre du cours de correspondance commerciale.

Lettre adressée aux enseignant-e-s. Lettre adressée aux élèves.

L’enjeu était donc de produire deux lettres (dans des registres différents : formel et informel) adressées à l’ensemble des maître-sses et des élèves afin de présenter le projet et de susciter un intérêt suffisant pour atteindre l’objectif de récolte de fonds fixé par la classe.

4. Les résultats

Cet objectif a été dépassé puisque, grâce à la générosité de tous les donateurs, les dons se sont montés à Fr. 1’244.60 et ceux-ci seront entièrement reversés à l’école par l’intermédiaire de Gaël Forestier.

Classe 1C3 (pour Toamasina)

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