Le projet


« Chaleureuse année 2007 », Le Temps, Chappatte, 30.12.06

1. Enjeux du projet

Selon Céline Hostettler, les enjeux d’un voyage d’études le plus « durable » possible sont multiples :

  • « Il permet de sensibiliser des étudiants aux problèmes environnementaux et de les amener à penser différemment, à réfléchir dans le sens du développement durable. » Par extension, cette sensibilisation s’applique aussi aux familles puisque elles sont concernées par les mesures de compensations proposées;
  • Le projet est, selon elle, un « bon moyen de rendre les étudiant-e-s attentifs à une nouvelle manière de voyager » mais aussi d’organiser un voyage « ensemble, en prenant compte des envies de chacun »;
  • Elle ajoute encore que « le but de ce voyage n’est pas d’être restrictif pour les élèves, mais plutôt qu’ils puissent choisir ensemble où aller et quelles activités faire, tout en pensant au développement durable ».

L’approche retenue par Céline Hostettler et la 3M10 tente donc de trouver un équilibre entre une approche très restrictive (et donc forcément peu attirante du point de vue des participant-e-s) et une approche aux impacts environnementaux conséquents.

2. Démarche

Voici les étapes principales suivies par Céline Hostettler et la 3M10 :

Etapes Actions Descriptions Outils
1 Déterminer une destination Question de départ : quelle part la durabilité doit-elle jouer pour la classe dans le choix du voyage ?

 

Sondage auprès de la classe pour déterminer les 5 destinations préférées.

 

Pour chaque destination, calculs pour évaluer :

·      La consommation d’énergie (en kWh)

·      Les rejets de CO2 (en tonnes)

 

L’impact environnemental de chaque destination comprend :

·      Le trajet aller-retour du point de départ jusqu’à la destination choisie.

·      Le CO2 rejeté et l’énergie moyenne consommée sur place pendant la durée du séjour (basés sur les statistiques se rapportant aux habitants locaux).

 

Présentation des résultats à la classe et choix de la destination en fonction :

·      Des envies de la classe.

·      De l’impact environnemental.

·      Du fait que les élèves devront économiser tout ou une partie de l’énergie et du CO2 occasionnés par le voyage. Ainsi, plus la destination a un impact environnemental important, plus les économies à faire seront conséquentes.

Calcul de l’énergie consommée et des rejets de CO2 (Mobile-Impact) : http://www.energie-environnement.ch/

 

2 Calculer l’empreinte écologique des élèves. Etablir l’empreinte écologique des élèves afin de la comparer à la moyenne suisse (permet aux élèves de se situer par rapport à la moyenne nationale). https://leclimatentrenosmains.org
3 Créer une liste d’actions pour économiser l’énergie et le CO2. Calculer l’énergie totale consommée par le voyage ainsi que les tonnes de CO2 rejetées.

 

 

Etablir une liste d’actions à mener par les élèves sur une période à déterminer pour économiser l’énergie et le CO2.

Exemple de calcul de l’énergie totale et des tonnes de CO2 rejetées.

Exemple de calcul d’énergie et de CO2 à économiser

Exemple de liste d’actions : document 1 et document 2

4 Etablir un bilan des économies Créer un questionnaire qualitatif pour dresser un bilan des actions entreprises par les élèves.

 

Remarque : il est très compliqué d’évaluer de manière quantitative les économies réalisées concrètement par les élèves car de nombreux facteurs entrent en jeu. La solution retenue a été d’évaluer l’impact des actions de manière qualitative.

Exemple de questionnaire
5 Mener des actions « durables » afin de récolter de l’argent pour le voyage. Par extension, des actions « durables » peuvent être menées par la classe pour récolter de l’argent (p.ex. vente de pâtisseries bio faites à partir de farines locales).

Au final, les actions proposées par Céline Hostettler et menées par les élèves de la 3M10 ont eu des résultats très positifs que vous pouvez découvrir dans la page « Les résultats« .

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